Dans ma rue : à Villeneuve-la-Garenne, les relations avec la police sont tendues
Depuis la mort de George Floyd, les rassemblements contre les violences policières et le racisme se multiplient. On y retrouve des jeunes venus de quartiers difficiles, qui entretiennent des relations tendues avec les forces de l’ordre. Comment en est-on arrivé là ?
Aux portes de Paris, les relations entre certains habitants et policiers n’ont jamais été au beau fixe. Mais comment expliquer cette défiance grandissante, et comment en sortir ? Au quartier de La Caravelle, à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), on compte 1 800 logements, 6 000 habitants, et des avis sur la police souvent bien tranchés. Deux jeunes hommes du quartier témoignent de leur méfiance vis-à-vis de la police. Tous deux sont bien insérés. L’un travaille dans l’informatique, l’autre dans le commerce.
Rétablir un dialogue entre policiers et habitants
Un peu plus loin, des habitants plus jeunes accusent aussi certains policiers de racisme. Ils témoignent à visage caché pour ne pas être reconnus par ces mêmes agents. Des accusations lourdes. Ni la préfecture de police ni les représentants syndicaux n’ont souhaité répondre aux questions de France 2. Alors, comment retisser un lien ? Pourquoi la police est-elle si décriée à certains endroits ? Pour le médiateur Talbiy Cissé, un grand frère de la cité, il y a urgence. Ici, beaucoup s’accordent sur un point : le dialogue doit être rétabli.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.