Le préfet de police Didier Lallement apostrophé lors du Conseil de Paris
Les élus communistes de la capitale ont chahuté le haut fonctionnaire, mardi, avant de quitter la salle.
"Stop aux violences policières", "Lallement, Darmanin, démission". Le Conseil de Paris, n'a pas été de tout repos, mardi 15 décembre, pour le préfet de police Didier Lallement. Des élus communistes de la capitale ont brandi des pancartes lors de la deuxième prise de parole du haut fonctionnaire avant de quitter la salle.
Face à Didier Lallement, les élus communistes du Conseil de Paris réclament sa démission et la fin des violences policières.
— Pierrick Lavoine (@PierrickLVN) December 15, 2020
Bravo à eux ✊ pic.twitter.com/6igV3YtQvn
Au Conseil de Paris, à l’occasion du vote sur le budget de la préfecture de police, en présence de Didier Lallement, les élus communistes sortent des pancartes « Stop aux violences policières » et « Lallement, Darmanin, démission » et quittent la séance #ConseildeParis pic.twitter.com/vngMGn5Q2R
— Romain Lescurieux (@RLescurieux) December 15, 2020
"Nous n'avons pas confiance en le préfet Lallement et nous le faisons savoir par ce vote contre le budget de la préfecture de police", a déclaré Nicolas Bonnet-Oulaldj, le président du groupe Communiste et citoyen, auprès de BFMTV. Des élus d’Europe Ecologie-Les Verts et de La France insoumise ont également appelé à sa démission.
Anne Hidalgo, la maire de Paris, a en partie défendu Didier Lallement, pointant la responsabilité de Gérald Darmanin, son ministre de tutelle. "J'ai entendu ici et là des mises en cause directes, personnelles, du préfet de police. Il se trouve que nous sommes des élus et j'estime que, en tant qu'élus, nous sommes des responsables politiques, nous avons à nous adresser au ministre", a-t-elle déclaré. "Je considère que les responsables politiques n'ont pas à s'attaquer aux fonctionnaires. Si j'ai des choses à dire, je les dis aux responsables politiques", a-t-elle poursuivi.
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