Violences sur Hedi à Marseille : le policier reste en détention provisoire
Le policier soupçonné de violences à l'encontre d'Hedi début juillet à Marseille reste en détention provisoire, selon la décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence et conformément aux réquisitions du parquet général jeudi 3 août, a constaté le journaliste de franceinfo présent sur place.
La cour d'appel a considéré qu'il existe "des indices graves et concordants de la participation aux faits" de ce policier. Le juge a également évoqué l'exploitation des images "confirmant la présence sur les lieux avec LBD". La cour d'appel a justifié ce maintien en parlant d'un "usage de la force pas légitime" et "face au risque de concertation" du policier avec ses collègues également mis en cause.
De plus, la cour d'appel a considéré que les nouvelles déclarations de l'intéressé, ce jeudi matin lors de l'audience, "renforcent les incohérences des déclarations initiales".
Ce jeudi matin, le policier, a admis un tir de LBD, alors qu'il contestait jusqu'à présent avoir effectué ce tir. "J'ai pris la décision de faire usage de LBD à une reprise", a-t-il déclaré, poussant l'avocat d'Hedi, Jacques Preziosi, de parler d'un "aveu coupable". Sa "dénégation fallacieuse" initiale a jeté "le discrédit sur l'ensemble de ses propos", estime la chambre de l'instruction.
Concernant le deuxième policier mis en cause dans la même affaire qui avait fait appel de son contrôle judiciaire, la cour d'appel a confirmé le placement sous contrôle judiciaire. Cependant, le contrôle judiciaire a été restreint et le policier peut à nouveau exercer une activité mais pas sur la voie publique.
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