Producteur passé à tabac par des policiers : le placement en détention provisoire des agents indigne les syndicats
Quatre policiers ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête sur l’interpellation du producteur de musique Michel Zecler. Deux d’entre eux sont en détention provisoire, une décision qui indigne les syndicats de police qui s’interrogent sur une possible pression politique et médiatique.
L’enquête autour de l’interpellation de Michel Zecler continue d’agiter les forces de police. Quatre agents ont été mis en examen notamment pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique avec le caractère raciste comme circonstance aggravante ainsi que faux en écriture publique. Ils sont suspectés d’avoir menti dans leur procès verbal, une accusation qu’ils réfutent tout comme les insultes racistes. Ils expliquent avoir agi ainsi par la peur. Deux des quatre agents ont été écroués.
Les syndicats de police ne comprennent pas
Les syndicats de police contestent la décision d’avoir écroué deux des quatre agents. "On se pose la question de savoir pourquoi la justice a fait ça ? Est-ce que c’est la pression médiatique et politique qui est à l’origine de tout ça ? Si c’est le cas, c’est tout bonnement scandaleux", dénonce Davido Reverdy, secrétaire national adjoint du syndicat Alliance police nationale. Le Procureur de la République de Paris Rémy Heitz a expliqué dimanche 29 novembre avoir pris cette décision "afin d’éviter un risque de concertation entre les auteurs ou de pression sur les témoins".
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