Producteur passé à tabac par des policiers : quel est le profil des agents mis en examen ?
Quatre agents ont été mis en examen pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique, la justice retenant également le caractère raciste dans l’interpellation du producteur de musique Michel Zecler. Parmi eux, certains présentent d’excellents états de service.
Ils se retrouvent dans l’œil du cyclone. Dans l’enquête sur l’interpellation musclée du producteur de musique Michel Zecler, quatre policiers sont mis en examen pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique. La justice a retenu le caractère raciste, ce qu’ils réfutent. Parmi eux, à la tête de la patrouille, un brigadier de 44 ans exerçant depuis 19 ans dans la police. Il a obtenu la note de six sur sept lors de sa dernière évaluation par sa hiérarchie. Il était accompagné d’un gardien de la paix habillé en civil, âgé de 23 ans, qui n’a reçu que la note de trois sur sept au dernier examen. Pour autant, il ne présente pas d’écart dans ses états de service. Ils sont tous les deux écroués en détention provisoire à la prison de la Santé depuis dimanche 29 novembre.
Un policier bien évalué laissé libre
Âgé de 31 ans, un autre policier a, lui, été laissé libre sous contrôle judiciaire par les magistrats. Décrit comme "motivé et disponible" par sa hiérarchie, il a reçu la note de cinq sur sept. En ce qui concerne le quatrième policier, il est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour une autre accusation : violence avec arme. Âgé de 35 ans, il est à l’origine de la grenade lacrymogène lancée dans le studio du producteur.
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