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Soupçons de séquestration à Forbach : la garde à vue du mari levée "en fin d'après-midi" mardi, aucun indice ne corrobore les accusations de l'épouse

Dans un point presse mardi, le procureur de la République de Sarreguemines a sérieusement remis en doute le témoignage de la femme retrouvée la veille à Forbach (Moselle).
Article rédigé par franceinfo
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La rue de Forbach (Moselle) où la police est intervenue lundi 7 août pour un signalement de séquestration. (THOMAS FREY / DPA / AFP)

"Une réalité inexistante". C'est par cette formule qu'Olivier Glady, procureur de la République de Sarreguemines (Moselle), a décrit les accusations de séquestration et de violences formulées par une femme de 53 ans à l'encontre de son mari, après un appel de détresse émis depuis Forbach (Moselle) lundi 7 août. Lors d'une conférence de presse, le magistrat est revenu point par point sur ces accusations, dévoilant le tableau d'un couple fragilisé par la maladie "incapacitante" de l'épouse.

La garde à vue du mari, un Allemand de 55 ans, était en passe d'être levée mardi en fin d'après-midi, a déclaré Olivier Glady, qui a ajouté que rien ne permettait de laisser penser que la femme, citoyenne allemande elle aussi, était séquestrée dans leur appartement de Forbach. "Elle avait accès à la télévision, à un ordinateur et à un téléphone, a-t-il détaillé. Du linge lavé séchait dans l'appartement et le mari disposait d'un stock de matelas, qu'il changeait régulièrement." 

"Aucune trace de sang" n'a par ailleurs été retrouvée par les enquêteurs sur les lieux, alors que les médecins légistes n'ont détecté aucune trace de fracture, de sévices physiques ou de viol, comme cela avait été dénoncé par la femme. Les enquêteurs doutent désormais de la version de l'épouse, présentée comme "possiblement atteinte d'une maladie inflammatoire" par Olivier Glady. Selon les témoignages recueillis, l'époux s'occupait de sa femme depuis l'aggravation de son état de santé, "qui s'était accélérée sur les dix derniers mois" a précisé le procureur.

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