Attentat de Nice : Cazeneuve appelle tous les Français "qui le souhaitent" à rejoindre la réserve opérationnelle

Article rédigé par Pierre Godon, Catherine Fournier
France Télévisions
Publié Mis à jour
Bernard Cazeneuve, le 8 juillet 2016 à Paris.  (DOMINIQUE FAGET / AFP)

La réserve opérationnelle compte actuellement 12 000 personnes, selon le ministère de l'Intérieur.  

Ce qu'il faut savoir

"La décision a été prise de faire appel à la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale et de la police nationale", annonce Bernard Cazeneuve, samedi 16 juillet. Le ministre de l'Intérieur appelle donc tous les Français "qui le souhaitent" à rejoindre cette réserve qui rassemble actuellement 12 000 personnes. Bernard Cazeneuve précise aussi que "les effectifs de l'opération Sentinelle seront maintenus à 10 000 hommes", deux jours après l'attentat de Nice. Un peu plus tôt, le ministre avait indiqué que l'auteur de la tuerie de Nice, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, se serait "radicalisé très rapidement".

L'attentat, revendiqué par l'organisation Etat islamique un peu plus tôt dans la matinée, a fait au moins 84 morts, dont 10 enfants et adolescents. Et le bilan total pourrait encore s'alourdir avec "202 blessés, dont 52 en état d'urgence absolue" qui sont "entre la vie et la mort", selon le procureur de Paris.

16 corps non identifiés. Plus de 36 heures après le bain de sang qui a frappé Nice, 16 corps de victimes n'ont toujours pas été identifiés, rapporte une source hospitalière à l'AFP, samedi 16 juillet.

Revendication de l'Etat islamique.  "L'auteur de l'opération (...) menée à Nice en France est un soldat de l'Etat islamique. Il a exécuté l'opération en réponse aux appels lancés pour prendre pour cible les ressortissants des pays de la coalition qui combat l'EI", a affirmé Amaq, l'agence officielle de l'organisation terroriste, citant une "source de sécurité".

Quatre hommes interpellés. Des membres de l'entourage du Tunisien ont été arrêtés vendredi et samedi et placés en garde à vue. Son ex-épouse était en outre toujours elle aussi en garde à vue.

Un bilan toujours provisoire. Le bilan total pourrait encore s'alourdir avec "202 blessés, dont 52 en état d'urgence absolue", selon le procureur de Paris, François Molin.

Trois jours de deuil et minute de silence. François Hollande a décrété trois jours de deuil national à partir de ce samedi 16 juillet. Une minute de silence sera observée lundi à midi dans le pays