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Nice : plus de 1 000 personnes rendent hommage aux victimes de l'attentat

Ce rassemblement avait finalement été autorisé, en raison de son caractère statique en périmètre fermé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des participants au rassemblement d'hommage aux victimes du 14 juillet applaudissent, le 7 août 2016, à Nice. (MAXPPP)

La plupart des participants étaient vêtus de blanc, avec, pour certains, des ballons blancs ou des roses blanches. Entre 1 000 et 1 500 personnes se sont rassemblées à Nice, dimanche 7 août, pour rendre hommage aux victimes de l'attentat du 14 juillet, qui a coûté la vie à 85 personnes et blessé plus de 400 autres.

Ce rassemblement statique, qui s'est tenu au kiosque à musique du jardin Albert-1er, transformé en mémorial depuis l'attentat, avait été organisé par des particuliers. Il avait reçu l'autorisation de la préfecture, contrairement à une marche blanche qui avait été interdite le 31 juillet pour des raisons de sécurité. Les forces de l'ordre étaient présentes en nombre.

"Un rassemblement citoyen, sans les sifflets"

Les organisateurs ont d'abord égrené la longue liste des prénoms des victimes, "Silan, Selma, Saskia, Laura, Mikhola...", âgées de deux à 90 ans. Des chants ont ensuite été entonnés, Le paradis blanc de Michel Berger ou Imagine de John Lennon, en niçois, puis l'hymne local Nissa La Bella et enfin La Marseillaise, avant une minute d'applaudissements puis une minute de silence au coup de canon de midi.

Un millier de personnes rassemblées à Nice, le 7 août 2016, en hommage aux victimes de l'attentat du 14 juillet. (MAXPPP)

"Nous voulions un rassemblement citoyen, sans les sifflets, pour que les gens puissent se recueillir et pleurer s'ils en ont envie", a indiqué Jacques Agid, l'un des organisateurs. Le 18 juillet, lors de la minute de silence en présence de Manuel Valls, des huées avaient été entendues.

Bientôt un hommage national ?

Nettoyant les fleurs fanées autour d'une photo d'un garçon prénommé Kylan et de sa maman tués lors de l'attentat, Leila, 41 ans, a expliqué "avoir eu peur avant de venir" ce dimanche. "J'ai une boule au ventre, mais quelque part ça me fait du bien", a ajouté celle qui avait couru avec sa fillette de trois ans au moment des coups de feu devant le Palais de la Méditerranée le 14 juillet.

La question d'un hommage national aux victimes est toujours en suspens, plus de trois semaines après l'attentat revendiqué par l'Etat islamique. Le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Estrosi, a indiqué, vendredi, avoir écrit à François Hollande pour savoir si un tel hommage allait être ou non finalement organisé.

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