Attaque de gendarmes sur les Champs-Élysées : la polémique
Lundi 19 juin un homme au volant d'une voiture a foncé dans un fourgon de la gendarmerie sur les Champs-Élysées (Paris) sans faire de victimes. Les policiers ont retrouvé un stock d'armes et des bonbonnes de gaz dans sa voiture.
Une kalachnikov, des bouteilles de gaz, plusieurs armes de poing et des milliers de munitions voici l'arsenal qui a été retrouvé dans la voiture de l'assaillant. Lundi soir, la maison de ses parents a été perquisitionnée dans l'Essonne, où il résidait. À l'intérieur, les enquêteurs ont retrouvé un autre stock d'armes. Son père dit avoir appris l'attaque menée par son fils en rentrant chez lui. Le présumé terroriste, 31 ans, était fiché S pour islamisme radical. Il bénéficiait pourtant d'un permis de détention d'armes depuis six ans et s’entraînait régulièrement dans un stand de tir proche de son domicile.
"Les services de renseignements n'ont pas fait leur boulot"
"Les services de renseignements français n'ont pas fait leur boulot. Parce que s'il était fiché S, il était facile pour eux de le retrouver dans le fichier Agrippa, qui est le fichier qui recense tous les propriétaires d'armes à feu", explique Philippe Crochard, président de la fédération française de tir. Ce mardi midi, quatre proches de l'assaillant sont toujours en garde à vue.
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