Attentats du 13-Novembre : le patron de "La Belle Equipe" témoigne
Vingt personnes sont mortes dans son bar "La Belle Equipe", dont sa compagne. Nous avons rencontré le patron de ce café qu'il a tenu à rouvrir le plus vite possible.
Cette soirée qui lui a fait perdre de nombreux proches a changé sa vie, mais Grégory Reibenberg a tenu bon. Il a alors ressenti le besoin de mettre noir sur blanc tous ces sentiments si difficiles à garder pour soi. Une façon aussi de transformer le négatif en positif, aussi difficile que cela puisse être. "Je n'ai pas de haine, pas de colère, mais j'ai de la détermination", nous dit-il, tentant coûte que coûte d'aller de l'avant pour ne surtout pas "baisser la tête".
Ecrire pour survivre
Dans son livre "Une belle équipe", il couche sur le papier la douleur, les pleurs et le manque. Parmi les victimes du 13 novembre 2015, la femme de sa vie et mère de sa fille est morte dans ses bras. Les nombreux témoignages de solidarité et de soutien reçus dans les jours qui ont suivi la tragédie l'ont poussé à rouvrir son bar le plus vite possible.
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