Procès du 13-Novembre : Paul-Henri Baure, blessé au Stade de France, témoignera devant la cour d'assises
Paul-Henri Baure travaillait au Stade de France le soir du 13 novembre 2015. Blessé par les explosions d'un kamikaze, il est l'un des premiers à témoigner lors du procès des attentats.
Il attend ce jour depuis six ans. "Enfin, il y a un procès, enfin, on va pouvoir dire ce qu'il s'est passé, c'est très important", confie Paul-Henri Baure, 70 ans, ancien stadier qui travaillait au Stade de France le soir du 13 novembre 2015. Il est l'une des premières victimes à témoigner devant la cour d'assises lors du procès des attentats. Ce soir-là, au Stade de France, il était agent de sécurité. Le kamikaze s'est fait exploser à quelques mètres de lui. Touché aux jambes, Paul-Henri Baure n'a pas pu travailler pendant 30 mois.
"J'aurais pu ne plus être là"
"Je me suis retrouvé assis par terre, avec une douleur au pied, à la cheville gauche, et j'avais des acouphènes", se remémore-t-il, avant d'ajouter : "Quand j'ai vu les dégâts qui avaient été faits tout autour, je me dis que je m'en sors bien, parce que j'aurais pu ne plus être là." Depuis l'ouverture du procès, Paul-Henri Baure tient à être présent à toutes les audiences. Dans la salle, il a été confronté aux déclarations de Salah Abdeslam, tentant de justifier les tueries. "C'est un pauvre type, assure le rescapé. Il essaie de se convaincre à lui-même, alors qu'il ne convainc personne."
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