Procès des attentats du 13-Novembre : Eric Dupond-Moretti visite le chantier de la future salle d’audience, "un projet pharaonique"
En plus de la salle principale et ses 500 places, le complexe comprend 14 salles supplémentaires, soit 2 000 places en plus, pour pouvoir suivre les audiences en retransmission vidéo. Il doit être livré en mai, quatre mois avant le procès des attaques du Bataclan, des terrasses et de Saint-Denis.
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a visité mardi 19 janvier, dans l'après-midi le chantier de la nouvelle salle d’audience dédiée aux "grands procès" au sein de l’historique palais de justice de Paris, sur l’île de la Cité, indique le ministère de la Justice dans un communiqué. La construction de cette salle a démarré en janvier 2020 et doit être finalisée pour mai 2021. Elle doit être opérationnelle pour le procès des attentats du 13 novembre 2015, qui doit débuter en septembre 2021.
Située dans la salle des pas perdus du palais de justice, la salle disposera de plus de 500 places, et fera 750 m², soit 15 m de large et 75 m de long. Elle sera "conforme aux exigences fonctionnelles de la tenue d’audiences hors normes, à la fois en termes de sûreté mais aussi de confort d’usage", indique le ministère. Provisoire, elle permettra l’accueil de procès jusqu’en 2023.
Une salle qui pourra accueillir le procès de l'attentat de Nice
En plus de la salle principale, le complexe comprend 14 salles supplémentaires (soit 2 000 places en plus) pour pouvoir suivre les procès en retransmission vidéo. L’installation a coûté sept millions d’euros. "C’est un projet pharaonique, difficile à mettre en œuvre d’un point de vue technique, qui pourra accueillir d’autres procès" comme celui de l’attentat de Nice, a déclaré Eric Dupond-Moretti.
Le procès des attentats du 13 novembre 2015, qui démarre en septembre 2021, concerne 20 accusés et 1 765 parties civiles assistés par près de 300 avocats. "Le nombre exceptionnel de parties civiles et de pièces de fond (469 tomes, 45 000 procès-verbaux) contribue à en faire un procès hors normes", indique le ministère de la Justice. "Il était donc nécessaire de disposer d’un lieu unique et symbolique en plein cœur de Paris pour son organisation."
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