Cet article date de plus de trois ans.

Attentats du 13-Novembre : Daniel Psenny, voisin du Bataclan et blessé par les balles, raconte

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Attentats du 13-Novembre : Daniel Psenny, voisin du Bataclan et blessé par les balles, raconte
Attentats du 13-Novembre : Daniel Psenny, voisin du Bataclan et blessé par les balles, raconte Attentats du 13-Novembre : Daniel Psenny, voisin du Bataclan et blessé par les balles, raconte (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - P. Loison
France Télévisions

Daniel Psenny, ancien journaliste au "Monde", a été témoin, sauveteur, victime et rescapé du Bataclan le soir du 13 novembre 2015. Il était l'invité de franceinfo mardi 7 septembre, à la veille de l'ouverture du procès des attentats.

"Chacun, comme il le peut, fait un travail de résilience, (...) et il y a une volonté de se dire qu'on n'est pas que victime, on continue malgré tout à vivre." L'ancien journaliste du MondeDaniel Psenny, fait part, mardi 7 septembre sur franceinfo, de son expérience en tant que rescapé de l'attaque du Bataclan, le soir du 13 novembre 2015. Il habitait alors dans un appartement qui donnait sur la salle de spectacle, et a entendu des coups de feu. En tentant de porter secours à un blessé, il l'a été lui-même. "En vingt minutes j'ai été témoin, acteur, blessé et miraculé parce que la balle que j'ai prise dans le bras gauche était sur le cœur, les circonstances ont fait que je n'ai pas été tué", raconte-t-il.

"C'était la guerre, le chaos, la terreur"

Le journaliste filme pour témoigner de l'histoire qui se passe à ce moment-là. "Ce que j'avais devant mes yeux, c'était la guerre, le chaos, la terreur, (...) c'est un témoignage qui permet de montrer l'horreur du terrorisme, c'est un témoignage pour l'histoire, qui appartient à tout le monde", affirme Daniel Psenny. Les différents témoignages qui se succèderont au procès, qui débute mercredi, "permettrons de porter une parole", selon lui. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.