Concert des Eagles of Death Metal : "C'était difficile mais j'y suis arrivé"

Article rédigé par Carole Bélingard
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Les Eagle of Death Metal sur la scène de l'Olympia DLTFTV_MAM_6002093 (FRANCE 2)

Trois mois après les attentats de Paris, le groupe de rock était à l'Olympia, mardi soir, pour "terminer" le concert du 13 novembre, en présence de quelque 900 rescapés du Bataclan.

Ce qu'il faut savoir

Un concert pas comme les autres. Trois mois après la tragédie du Bataclan, les Eagles of Death Metal étaient de retour à Paris, mardi 16 février, sur la mythique scène de l'Olympia, pour "terminer" le concert du 13 novembre. Une soirée qui pouvait s'apparenter à un exercice de thérapie collective, pour les musiciens comme pour les quelque 900 rescapés du Bataclan attendus sur place.

"Un concert normal de rock." Le chanteur et guitariste des "EODM", Jesse Hughes, qui voyait dans cette soirée une "thérapie" pour lui, l'assurait : "Ce sera un concert normal de rock, on va s'amuser".

Les "EODM" ont repris leur tournée. Le groupe avait repris, samedi, la tournée internationale qu'il avait suspendue au lendemain de l'attentat du 13 novembre, dans lequel 90 personnes ont été tuées – sur les 130 personnes tuées à Paris ce soir-là. Rebaptisée le "Nos Amis Tour", en français dans le texte, la tournée mondiale des EODM les emmènera dans les prochains mois à travers l'Europe, l'Amérique du sud, l'Amérique du nord et l'Australie. Elle compte pour le moment deux autres dates en France, à Nîmes le 2 mars et à Lille cinq jours plus tard.

Un dispositif de sécurité très important. Dès le début d'après-midi, mardi, un important périmètre de sécurité avait été installé autour de l'Olympia. Un "périmètre sanctuaire sans stationnement et vide de piéton, excepté le public du concert", selon la préfecture de police. Pour aider les rescapés qui se rendraient à l'Olympia, il y a eu par ailleurs sur place une "équipe d'une trentaine de personnes avec des psychologues" présente pendant tout le concert, selon Carole Damiani, psychologue et directrice de l'association Paris Aide aux victimes.