Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo 13-Novembre : l'hommage du fils d'une victime, "vive la tolérance, vive l’intelligence et vive la France"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 4min
michael-Dias
michael-Dias michael-Dias
Article rédigé par Robin Prudent
France Télévisions

Michaël Dias, le fils de la seule victime du Stade de France a rendu hommage à son père après le dévoilement d'une plaque commémorative par François Hollande.

"Face à la perte d’un père, on n'a que l’amour." Un an, jour pour jour, après les attentats de Paris et de Saint-Denis, Michaël Dias est venu rendre hommage à son père décédé devant le Stade de France. Un discours engagé, dans lequel le jeune homme a plaidé pour "la tolérance, et l’intelligence", après que le président de la République a dévoilé une plaque commémorative, dimanche 13 novembre.

La victime, Manuel Dias, "né au Portugal, (...) il était la preuve incarnée que l’intégration était possible et nécessaire", selon les mots de son fils. Ce dernier a délivré un message politique très fort. "Nous devons continuer à avancer en toute liberté, en ne cédant jamais face à ceux qui veulent nous terroriser, a-t-il déclaré, avant d'ajouter, c'est en offrant les mêmes opportunités à tous que nous réussirons à empêcher que les ressentiments de certains ne se transforment en brutalité pour tous."

Des hommages sobres

François Hollande et le maire de Saint-Denis, Didier Paillard, dévoilent une plaque en hommage à la victime du kamikaze du Stade de France, le 13 novembre 2016. (PHILIPPE WOJAZER / AFP)

Le président de la République et la maire de Paris se rendront ensuite devant les cafés et restaurants Le Carillon, Le Petit Cambodge, La Bonne Bière, Le Comptoir Voltaire et La Belle Equipe, avant de terminer leur parcours au Bataclan.

Sur tous les sites, une plaque avec les noms des victimes sera dévoilée. François Hollande qui a rencontré, samedi, des victimes, des associations et des magistrats du parquet antiterroriste, ne prononcera pas de discours. Une manière pour le chef de l'Etat de respecter la "sobriété" désirée par les familles, et de ne pas être accusé de récupération à six mois de l'élection présidentielle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.