Radicalisation : polémique sur la rétention administrative des fichés S
Plusieurs personnalités politiques ont fait resurgir le débat du placement en rétention administrative de certains individus fichés S, deux jours après les attaques de Carcassonne et Trèbes, dans l'Aude.
La rétention administrative, privation de liberté décidée par l'État et non par le juge, à l'encontre des individus fichés S considérés comme les plus dangereux. Cette hypothèse revient au coeur des débats, deux jours après les attaques terroristes de l'Aude. Manuel Valls, par exemple, s’interroge.
La suspicion ne suffit pas
Le terroriste aurait-il pu être placé en rétention, lui qui était fiché S mais ne montrait pas de signe de passage à l'acte. Impossible, la loi l'interdit. C'est ce que critique le parti des Républicains, qui estiment que l'homme aurait dû faire l'objet d'une rétention administrative. Le gouvernement répond que la suspicion de terrorisme ne suffit pas. L'assignation à résidence existe déjà, 600 personnes jugées suspectes y avaient été contraintes sous l'État d'urgence, la nouvelle loi antiterroriste le permet toujours.
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