Attaque à Vienne : les habitants sous le choc
L'attaque terroriste qui a frappé le quartier historique de Vienne lundi 2 novembre est survenue à quelques heures de l'entrée en vigueur d'un nouveau confinement. Au lendemain de l'attentat, la ville s'est réveillée sous le choc.
Le centre de la capitale autrichienne est bouclé et quadrillé par des milliers de policiers. Mardi 3 novembre, les éclats des vitres brisées jonchent encore les pavés et les murs sont criblés d'impacts. Les habitants sont restés mardi matin chez eux. Ceux qui se sont décidés à sortir sont inquiets. "Je n'ai pas dormi, je me sens vraiment mal. J'ai toujours peur", explique une passante. "Je n'arrive pas à réaliser que c'est vraiment arrivé. Je m'imagine en train de marcher dans la rue et qu'une telle chose m'arrive", raconte une autre habitante.
"Pourquoi nous combattent-ils ?"
Les tramways roulent à vide car ce devait être le premier jour de reconfinement en Autriche. À la crise sanitaire s'ajoute la crise sécuritaire. Vienne se réveille meurtrie et en colère. "Je me suis toujours senti en sécurité ici. Ce n'est pas seulement une surprise, c'est aussi une déception. À quoi pensent ces gens, pourquoi nous combattent-ils ?", s'interroge un habitant de la capitale. Le silence règne sur Vienne. Celle qu'on surnomme "la ville des rêves" doit maintenant se remettre d'une soirée de cauchemars.
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