Policiers tués à Magnanville : "Un cap dans l'horreur a été franchi", estime Manuel Valls

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Le Premier minsitre Manuel Valls s'exprime le 7 juin 2016 à l'Assemblée nationale, à Paris. (THOMAS SAMSON / AFP)

Le Premier ministre a rendu hommage au couple de policiers été tué de plusieurs coups de couteau lundi, dans un quartier pavillonnaire de Magnanville. Leur assassin avait été condamné dans une affaire de filière jihadiste.

Ce qu'il faut savoir

"Un cap dans l'horreur a été franchi". Invité à s'exprimer lors de l'ouverture de la séance de questions au gouvernement, mardi 14 juin, Manuel Valls a rendu hommage au couple de policiers assassiné la veille par Larossi Abballa dans un pavillon de Magnanville. Trois personnes ont en outre été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur cette attaque. Il s'agit de "relations" du tueur, selon une source policière. Suivez la situation en direct.

Une "liste de cibles" retrouvée. Une "liste de cibles" comprenant des noms de personnalités publiques, de policiers, de rappeurs ou de journalistes a été retrouvée par les enquêteurs dans le pavillon de Magnanville où Larossi Abballa a assassiné deux policiers, a indiqué le procureur de la République de Paris François Molins lors d'une conférence de presse.

Le tueur était connu des services de renseignement. Larossi Abballa, un Français de 25 ans, avait été condamné en 2013 à trois ans de prison dont six mois avec sursis pour avoir participé à une filière d'acheminement de jihadistes vers le Pakistan. Il était également connu de la justice pour des actes de délinquance, ont précisé des sources policière et judiciaire à Reuters.

Il a été abattu par le Raid. Le policier de 42 ans a été poignardé devant son domicile de Magnanville, lundi vers 21 heures. Le forcené s'est alors retranché dans la maison de sa victime, jusqu'à l'assaut du Raid, qui l'a abattu. Les forces de l'ordre ont découvert le corps de la compagne du policier et ont sauvé leur fils de 3 ans.