Attentat de Strasbourg : "Libération" change trois fois de une pour annoncer la mort de Cherif Chekatt
Le quotidien avait essuyé des critiques mercredi pour ne pas avoir mis en couverture l'attentat, en raison de son heure de bouclage.
Trois couvertures pour un seul journal. Libération a modifié à plusieurs reprises la une de son édition du vendredi 14 décembre, pour pouvoir couvrir la mort de Cherif Chekatt, l'auteur de l'attentat de Strasbourg tué par la police après 48 heures de traque. Le journal avait essuyé des critiques mercredi pour ne pas avoir mis en couverture l'attentat, invoquant ses contraintes et son horaire de bouclage.
Cette fois-ci, le quotidien a actualisé trois fois de suite sa première page. Dans une première version diffusée en début de soirée, la une du quotidien était consacrée aux "gilets jaunes" et aux tergiversations sur la tenue d'un acte V samedi.
A la une de @libe vendredi : «Gilet ou j'y vais pas ?» https://t.co/9ccpyixnHG pic.twitter.com/BgZIcMVFAC
— Libération (@libe) 13 décembre 2018
Une deuxième version, relayée au cours de la soirée sur Twitter, reléguait les "gilets jaunes" en colonne de droite, les deux tiers de la une étant occupés par la mort de Cherif Chekatt.
A la une de @libe vendredi : «Attentat : le tireur de Strasbourg abattu» https://t.co/9ccpyixnHG pic.twitter.com/vrQxf2fKDW
— Libération (@libe) 13 décembre 2018
Dans la troisième mouture, définitive celle-ci, exit les "gilets jaunes". La première page est entièrement consacrée à la fin de la traque de l'auteur de l'attentat de Strasbourg.
Finalement, la une de #Libé demain... pic.twitter.com/TLKmrtVdV4
— Christian Delporte (@chdelporte) 13 décembre 2018
On résume. Une soirée chez #Libé. pic.twitter.com/SDkOX08wPG
— Christian Delporte (@chdelporte) 13 décembre 2018
Mercredi, Libération avait expliqué à franceinfo ne pas avoir pu modifier sa une sur les 150 interpellations de Mantes-la-Jolie, faute d'informations suffisantes sur la fusillade de Strasbourg : "Nous bouclons le journal à 20 heures, les premières informations que nous avons eues sont tombées juste un peu après. On ne savait rien au moment du bouclage."
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