Cet article date de plus de trois ans.

Mosquée d'Allonnes : une enquête ouverte pour "apologie du terrorisme"

Le préfet de la Sarthe a décidé mercredi 13 octobre d'engager une procédure de fermeture administrative de cette mosquée pour cause de radicalisation.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Maine
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le centre culturel Yvon Luby d'Allones (Sarthe) qui abrite la mosquée de la commune. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

Une enquête pour "apologie de terrorisme et provocation à commettre des actes terroristes" a été ouverte par le parquet du Mans après l'annonce d'une procédure de fermeture administrative engagée par l'État à l'encontre de la mosquée d'Allonnes (Sarthe), rapporte vendredi 15 octobre France Bleu Maine.

"Des investigations judiciaires sont en cours et conduites sous ma direction, par le Service régional de la police judiciaire", indique la procureure de la République du Mans, Delphine Dewailly. Mercredi, la préfecture de la Sarthe avait expliqué dans un communiqué que cette mosquée, gérée par deux associations locales, l'association allonnaise pour le Juste milieu et l'association Al Qalam, est "fréquentée par des individus appartenant ou proches de la mouvance islamiste radicale".

Des prêches qui "légitiment le recours au jihad armé"

La préfecture avait ajouté que des prêches et des activités y "légitiment le recours au jihad armé, la mort en martyr, la commission d'actes de terrorisme, le recours à la violence, la haine et la discrimination ainsi que l'instauration de la charia." L'une des deux associations gérantes du lieu de culte avait dénoncé jeudi "les graves accusations portées par le ministère de l’Intérieur", expliquant que les imams "ont toujours œuvré dans le bien et prêché l’Islam du juste milieu". Les deux associations ont jusqu’au mercredi 20 octobre pour faire auprès des services de l'État leurs observations dans le cadre de la procédure contradictoire de fermeture administrative.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.