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Un proche de l'ultradroite condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir projeté une action violente

Surveillé par la Direction générale de la sécurité intérieure pour ses échanges sur Telegram, Alexandre E. avait été arrêté près de Metz en septembre 2022 et placé en détention provisoire, peu après le signalement d'un ami militaire.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une vue du tribunal de Paris le 16 octobre 2023, près de la porte de Clichy. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 novembre à cinq ans de prison ferme un partisan de l'ultradroite. Alexandre E., un Mosellan de 20 ans, a été déclaré coupable d'"entreprise terroriste individuelle" pour avoir projeté une action violente. A l'issue d'une audience à rallonge, la chambre spécialisée dans les affaires de terrorisme lui a également infligé deux ans de suivi socio-judiciaire et une inéligibilité de 25 ans.

Surveillé par la Direction générale de la sécurité intérieure pour ses échanges sur Telegram, Alexandre E. avait été arrêté près de Metz en septembre 2022 et placé en détention provisoire, peu après le signalement d'un ami militaire. Celui-ci, qui semblait partager les mêmes idées politiques, s'était inquiété après la disparition dans son régiment d'un fusil d'assaut HK416, alors qu'il connaissait la fascination d'Alexandre E. pour les armes.

Evocation d'une attaque contre une marche des fiertés

Selon ce militaire, le prévenu faisait régulièrement état de sa volonté de commettre une action violente, évoquant par moments une attaque contre une marche des fiertés LGBT+, à d'autres une mosquée. L'enquête n'a pas permis d'établir un projet précis qu'aurait fomenté Alexandre E., mais le tribunal a estimé que sa volonté de passer à l'acte était caractérisée. Outre sa fréquentation de chaînes Telegram néo-nazies, il se renseignait sur la fabrication d'explosifs, ayant même acquis du matériel et fait des essais, tout en tenant des propos extrêmement violents.

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