: Vidéo Professeur décapité : "la nation toute entière" est aux côtés des enseignants pour les "défendre", déclare Emmanuel Macron
L'enseignant a été victime d'un "attentat terroriste islamiste caractérisé", a déclaré le chef de l'Etat depuis la ville de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) où s'est déroulée l'attaque terroriste.
"Ils ne passeront pas." Emmanuel Macron s'est rendu vendredi 16 octobre dans la soirée à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où un professeur d'histoire a été décapité en pleine rue en fin d'après-midi. L'enseignant a été victime d'un "attentat terroriste islamiste caractérisé", a déclaré le chef de l'Etat, apportant son soutien à la communauté enseignante.
"Je veux dire ce soir à tous les enseignants de France que nous sommes avec eux, que la nation toute entière sera à leur côté, aujourd'hui et demain, pour les protéger, les défendre, leur permettre de faire leur métier qui est le plus beau qui soit : faire des citoyens libres", a dit le président de la République.
En s'attaquant à un enseignant, l'assaillant a voulu abattre "la République dans ses valeurs, les Lumières, la possibilité de faire de nos enfants, d'où qu'ils viennent, qu'ils croient ou qu'ils ne croient pas, quelle que soit leur religion, d'en faire des citoyens livres. Cette bataille, c'est la nôtre et elle est existentielle."
Assassiné "parce qu'il apprenait à des élèves la liberté d'expression"
"Un de nos concitoyens a été assassiné aujourd'hui parce qu'il enseignait, parce qu'il apprenait à des élèves la liberté d'expression, la liberté de croire et de ne pas croire", a-t-il indiqué, l'air sombre, devant le collège du Bois d'Aulne où le professeur enseignait.
"L'obscurantisme et la violence qui l'accompagne ne gagneront pas. Ils ne passeront pas", a-t-il martelé, appelant la nation à "faire bloc". "Cette unité est indispensable", a-t-il dit au terme d'une courte allocution d'un peu moins de cinq minutes.
La victime, un professeur d'histoire de 47 ans, avait montré il y a une semaine dans le cadre de l'un de ses cours les caricatures de Mahomet à ses élèves, suscitant, selon les informations de franceinfo, une vive émotion au sein de l'établissement qui s'est répercutée dans la commune. Il avait fait l'objet de menaces après ce cours d'histoire.
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