Viols, terrorisme : la police du web a besoin de vous
Une trentaine de policiers et de gendarmes est à l'heure actuelle chargée de visionner les vidéos mises en ligne sur internet.
Des images choquantes qui circulent sur la toile, comme celle d'une jeune femme agressée en région parisienne dont le viol a été filmé et diffusé sur internet. C'est ce que traque la police du web. Créé en 2009, le service Pharos compte aujourd'hui une trentaine de policiers et de gendarmes. Leur mission : analyser les images et les messages qui circulent sur la toile.
138 000 signalements en 2014
Escroquerie, pédopornographie, viol ou diffusion d'images faisant l'apologie du terrorisme font partie des thèmes traités par cette équipe. Mais difficile pour ce service de tout contrôler. Les internautes sont donc les yeux des policiers. N'importe qui peut signaler une diffusion répréhensible. Une fiche peut être remplie par un particulier puis transmise aux enquêteurs. En 2014, 138 000 signalements ont été adressés à Pharos.
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