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Trois militaires attaqués au couteau à Nice : le parquet antiterroriste se saisit de l'enquête

Trois militaires qui patrouillaient devant un immeuble abritant l'antenne locale du Consistoire juif et une radio juive ont été attaqués. Deux d'entre eux sont légèrement blessés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un policier enquête sur le lieu de l'agression de trois militaires à Nice (Alpes-Maritimes), le 3 février 2015. (  MAXPPP)

Un homme a attaqué avec un couteau "à grande lame", selon la préfecture, trois militaires qui patrouillaient, dans le centre-ville de Nice (Alpes-Maritimes), devant un immeuble qui abrite l'antenne locale du Consistoire juif et une radio juive, mardi 3 février après-midi. Deux soldats ont été légèrement blessés et le préfet s'est rendu à leur chevet, a indiqué la préfecture à francetv info. Leur agresseur présumé, prénommé Moussa, a été arrêté. Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.

L'un des militaires a été blessé au bras, l'autre au visage. Ils ont été pris en charge par les services de secours sur le lieu de l'agression, avenue Jean-Médecin, à côté de la place Masséna. Leur pronostic vital n'est pas engagé. 

Armé de deux couteaux

Alors qu'il était dans le tram, Moussa a été contrôlé car il n'avait pas de billet. Il a payé son amende, indique la mairie de Nice à francetv info. Il est ensuite sorti du tram et s'est dirigé vers les militaires.

Moussa avait deux couteaux sur lui, mais n'en a utilisé apparemment qu'un, a précisé le premier adjoint de Christian Estrosi à la mairie de Nice, Philippe Pradal, qui s'est rendu sur place après les faits. L'agresseur présumé a été interpellé grâce à l'intervention de deux agents du tramway, qui passaient à proximité, et d'un autre homme.

Au moment de l'agression, la patrouille surveillait notamment les locaux de l'antenne locale du consistoire juif, de Radio Shalom et d'une association juive qui ont leurs bureaux sur la place Masséna, dans le cadre du dispositif Vigipirate, porté à son niveau le plus haut après les attentats de début janvier.

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