La justice convaincue du mobile terroriste de l'acte de Yassin Salhi
Selon François Molins, procureur de Paris, Yassin Salhi a bien agi en Isère avec un mobile terroriste. Le suspect évoque une vengeance.
Après quatre jours de garde à vue, Yassin Salhi devrait être mis en examen et placé en détention provisoire dans les prochaines heures, ce mardi 30 juin. L'homme est le principal suspect dans l'attentat commis le 26 juin à Saint-Quentin-Fallavier (Isère).
Pour la justice, le mobile terroriste de l'acte est indéniable. Il y a d'abord la décapitation de Hervé Cornara, patron de Yassin Salhi, et la mise en scène macabre (la tête accrochée à un grillage, entourée de drapeaux portants la profession de foi islamique). Les tentatives de faire sauter l'usine Air Products et l'envoi de photos du crime en Syrie sont d'autres preuves pour le procureur de la République de Paris, François Molins.
Lié à un jihadiste français
Yassin Salhi se contente d'évoquer une vengeance contre le chef d'entreprise. Mais ses liens troubles avec la Syrie le discréditent. Yassin Salhi a notamment envoyé deux clichés de son geste à Sébastien-Yunes, un Français parti faire le jihad en Syrie.
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