Cet article date de plus d'onze ans.

Un enfant de 4 ans décapité et brûlé à La Réunion

Le cadavre du petit Matteo, décapité et brûlé, a été retrouvé ce mercredi matin dans la niche à chiens d'une maison de Saint-Benoît, sur l'île de La Réunion. Le principal suspect n'est autre que le compagnon de la mère de l'enfant. La justice annonce ce jeudi qu'il aurait agi par vengeance en apprenant qu'il n'était pas le père du petit.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (IDÉ)

La commune de Saint-Benoît s'est éveillée dans l'horreur. Mercredi
matin, Matteo, un petit garçon de quatre ans, a été retrouvé décapité et calciné,
dans la niche à chiens de la cour de sa maison. Principal suspect : son beau-père.

Des témoignages précis

D'après les voisins, une dispute entre la mère de l'enfant et son compagnon aurait éclatée peu après 4h du matin. Après
les cris de la jeune femme, ce sont les cris du petit qui ont percé la nuit. 

"Le petit Matteo a d'abord été frappé à mains nues par le suspect, avant d'être tué avec une arme blanche, puis décapité et éventré" (Magistrat)

 Les enquêteurs s'emploient à reconstituer la chronologie du crime. Ils ont déjà établi qu'après ces actes barbares, l'homme a déposé le corps de l'enfant dans une grande volière dans laquelle se trouvaient huit chiens.

Acte de vengeance

Avec un principal suspect né d'une mère régulièrement internée en hôpital psychiatrique, qualifié de violent par son entourage, la justice a d'abord envisagé l'hypothèse d'un rite sacrificiel ou d'un acte prémédité. Ce jeudi, cette possibilité est écartée : l'homme de 37 ans aurait en fait agi par vengeance. Lorsqu'il a commencé à frapper le petit Matteo, sa compagne venait de lui apprendre qu'il n'était pas le père de l'enfant.

Le meurtrier présumé devrait être déféré ce jeudi au parquet de Saint-Denis. Jugé pour meurtre sur enfant de moins de quinze ans accompagné d'acte de torture et de barbarie, il risque la réclusion criminelle à perpétuité.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.