Un policier renversé et traîné au sol après un refus d'obtempérer au péage du Perthus, dans les Pyrénées-Orientales

Une enquête est ouverte et deux hommes sont en garde à vue.
Article rédigé par franceinfo, avec France Bleu Roussillon
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Un agent de la police aux frontières à Calais, dans le Pas-de-Calais. (image d'illustration) (EMMANUEL BOUIN / RADIO FRANCE)

Un policier de la police aux frontières (Paf) a été renversé et traîné au sol sur quelques mètres, lors d'un refus d'obtempérer après un contrôle routier sur le péage du Perthu, dans les Pyrénées-Orientales, dans la nuit de samedi 28 à dimanche 29 décembre, a appris France Bleu Roussillon auprès du parquet de Perpignan. Une enquête est ouverte notamment pour refus d'obtempérer aggravé par la mise en danger de la vie d'autrui, délit de fuite et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique. Deux hommes ont été placés en garde à vue.

Les policiers de la Paf effectuent un contrôle routier au niveau de la barrière de péage du Perthus, lorsqu'ils contrôlent une Peugeot 407, dans laquelle se trouvent trois individus. La voiture s'arrête dans un premier temps, avant de prendre "précipitamment" la fuite lors du contrôle. Les policiers crèvent l'une des roues du véhicule, grâce à un "stop stick". Le conducteur parvient cependant à s'enfuir, et "un policier est alors renversé au sol et traîné sur quelques mètres". Il est blessé au coude et à la hanche, "son ITT [Incapacité totale temporaire] est fixée à deux jours", détaille le parquet.

Autoroute à contresens et morsure

La Peugeot est alors prise en chasse par les policiers et "prend à un moment donné l'autoroute A9 à contresens, en direction de Narbonne". Le véhicule est finalement retrouvé quelques minutes plus tard, abandonné sur une aire d'autoroute, et deux hommes, de 51 et 40 ans sont interpellés à proximité. Lors de l'interpellation, l'un des deux hommes va mordre l'un des fonctionnaires de la Paf. Les deux suspects ont été placés en garde à vue. Le troisième occupant de la voiture est toujours recherché.

"À l’heure actuelle, les motivations du refus d’obtempérer ne sont pas encore connues. Il n’a pas été retrouvé de produits stupéfiants dans le véhicule qui n’était pas, par ailleurs, signalé volé", précise le parquet.

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