Vendeurs à la sauvette : face aux riverains exaspérés, les villes tentent d'agir
Sur les étals de fortune, tout s'achète, vêtements, chaussures, nourriture, cigarettes… Dans plusieurs villes, certaines rues sont devenues des marchés illégaux à ciel ouvert. Les vendeurs à la sauvette y alimentent un trafic parfois violent. Comment ces lieux sont-ils devenus un enfer pour les riverains ? Depuis plusieurs années, une habitante du XVIIIe arrondissement de Paris voit son quartier occupé par des vendeurs à la sauvette. Une présence permanente dès qu'elle sort de chez elle, devenue difficile à supporter. "L'espace public est totalement occupé par des hommes. Ils ne nous agressent pas, mais ils nous bousculent éventuellement. Et puis, il faut faire attention parce qu'ils vont se battre entre eux", affirme-t-elle.
La police en sous effectif
Si le trafic a lieu aux yeux de tous, le filmer reste compliqué. Les vendeurs sont installés le long d'une rue, leurs marchandises occupent tout l'espace public. Certains proposent même des essayages sur le trottoir. Pourtant, à quelques mètres de là, la police est bien présente, mais déjà occupée par un autre contrôle, et trop peu nombreuse pour déloger les vendeurs. Face au ras-le-bol des riverains, certaines municipalités durcissent les amendes contre les vendeurs, alors que d'autres prennent des mesures plus radicales.
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