Harcèlement scolaire : des collégiens sensibilisés dans le Nord
Éviter l’engrenage du harcèlement scolaire en libérant la parole. Jeudi 9 novembre, à Roncq (Nord), une association s’attaque au thème dans un collège. Un collégien assure : "On n'en parle pas assez, ça peut être très grave." Le sujet est encore tabou. Dans une classe de sixième, plusieurs élèves disent déjà avoir été harcelés, mais ils n’en ont pas parlé. "Il me disait que j’avais des dents de lapin. Il a fini par arrêter, mais en CM2, il a un petit peu continué", témoigne Clélia Masurel, qui indique qu’elle était "stressée" d’en parler à ses professeurs.
Les risques du cyberharcèlement
Calie Ballart avoue avoir été trop loin avec une camarade : "J’étais en CE2, j’allais avec des copines raconter des rumeurs sur elle." Les élèves participent ensuite à un jeu, dans la cour de récréation, pour tenter d’identifier les situations à risques sur Internet. "De plus en plus tôt, des élèves ont accès à des réseaux sociaux. (…) Aujourd’hui, on estime qu’un collégien sur quatre est victime de cyberharcèlement", précise Plume Praux, salariée de l’Asmae. Cette association intervient auprès de 6 000 enfants chaque année.
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