"Violeur à la trottinette" à Grenoble : le suspect, qui nie les faits, va être déféré devant le juge

Selon une source proche de l'enquête à franceinfo, le suspect interpellé vendredi dans le cadre de l'enquête sur une série d'agressions sexuelles et de viols commis à Grenoble et sa périphérie, par un homme circulant à trottinette, a nié les faits qui lui sont reprochés au cours de sa garde à vue. Il sera déféré dimanche après-midi au palais de justice en vue d'une éventuelle mise en examen, indique le procureur a indiqué le procureur de la République de Grenoble, Éric Vaillant, qui donnera une conférence de presse lundi matin.

C'est l'expertise ADN, réalisée en urgence par le laboratoire lyonnais de la police nationale, qui a permis de confondre l'individu "sur une des affaires dont le parquet a saisi la juge d'instruction", a précisé le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant samedi. "Un seul viol peut-être imputé de façon sûre au suspect grâce à l'ADN". L'homme va être déféré devant le juge d'instruction.

Sept faits retenus dont deux viols 

Le parquet de Grenoble avait ouvert une information judiciaire le 29 mars pour sept faits, deux viols, une tentative de viol, une agression sexuelle et des violences commises entre le 8 février et le 16 mars derniers, dans l’affaire dite du "violeur à la trottinette". Dans le détail, l'enquête porte sur deux faits de viol commis à Grenoble et Saint-Martin-d’Hères les 11 et 16 mars, une tentative de viol commise à Grenoble le 16 mars, une agression sexuelle commise à Grenoble le 17 février, des violences avec arme commises à Grenoble le 17 février, une tentative d’extorsion commise à Saint-Martin-le-Vinoux le 8 février et des violences commises à Grenoble le 8 février, selon le parquet.

À chaque fois, le suspect utilise le même mode : il repère ses victimes à trottinette, les suit et les agresse. Le procureur de la République de Grenoble, Éric Vaillant, expliquait le 29 mars que l'agresseur était activement recherché par les autorités. Il s'agit d'un homme d'une vingtaine d'années, "de type européen, sans accent, d’environ 1,70 m et de corpulence normale voire légèrement replet, yeux marron, teint pâle et cheveux plutôt roux". Le parquet de Grenoble précisait encore que l’agresseur agit "seul, vêtu de noir et monté sur une trottinette noire".