"Violeur à la trottinette" à Grenoble : le suspect mis en examen, notamment pour viols, et placé en détention provisoire

Cet homme de 22 ans est soupçonné d'être l'auteur d'une série de viols, d'agressions sexuelles et de violences sur des jeunes femmes entre mi-février et mi-mars.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une voiture de police à Grenoble (Isère), le 26 août 2016. (LAURE BOYER / HANS LUCAS / AFP)

Le suspect interpellé vendredi dans l'affaire dite du "violeur à la trottinette" a été mis en examen et placé en détention provisoire, dimanche 7 avril, notamment pour deux viols et une tentative de viol, a annoncé Eric Vaillant, procureur de la République de Grenoble.

Cet homme âgé de 22 ans, confondu par son ADN dans l'une de ces affaires, "a été mis en examen par la juge d’instruction conformément au réquisitoire introductif du parquet pour deux viols, une tentative de viol, une tentative d’agression sexuelle, une tentative d’extorsion et deux faits de violence", a poursuivi le procureur. Lors de sa garde à vue, le suspect a nié les faits, avait appris franceinfo de source proche du dossier dimanche matin.

"Déféré devant le juge des libertés et de la détention, il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet", précise le procureur de la République de Grenoble.

Le parquet de Grenoble a ouvert une information judiciaire le 29 mars pour sept faits commis en un peu plus de cinq semaines. L'instruction porte, dans le détail, sur deux viols commis à Grenoble et Saint-Martin-d'Hères les 11 et 16 mars, une tentative de viol le 16 mars à Grenoble, une agression sexuelle et des violences avec arme le 17 février à Grenoble, une tentative d'extorsion le 8 février à Saint-Martin-le-Vinoux et, le même jour, des violences à Grenoble, a détaillé le procureur Eric Vaillant.

Une autre agression possiblement liée

L'expertise ADN des prélèvements effectués pendant la garde à vue du suspect, réalisée en urgence par le laboratoire lyonnais de la police nationale, a permis de confondre l'individu "sur une des affaires dont le parquet a saisi la juge d'instruction", a précisé Eric Vaillant samedi. "Un seul viol peut-être imputé de façon sûre au suspect grâce à l'ADN. A ce stade, l'enquête se poursuit sur les autres faits", a-t-il ajouté.

Ce dossier pourrait par ailleurs intégrer une huitième affaire. Une jeune femme agressée dans la nuit du 16 au 17 décembre 2023 a déposé plainte jeudi, pensant avoir été victime du même homme, selon une information du Dauphiné libéré confirmée par le procureur.

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