Vrai ou Faux : des automobilistes peuvent-ils refuser un contrôle routier au nom de leur croyance ?

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
C'est une vidéo d'une dizaine de minutes devenue virale. On y voit un couple qui refuse d'obtempérer lors d'un contrôle routier. Pour se justifier, il explique ne pas contracter avec l'entreprise "Présidence France." Ce couple semble adhérer à une mouvance complotiste des États-Unis.
Vrai ou Faux : des automobilistes peuvent-ils refuser un contrôle routier au nom de leur croyance ? C'est une vidéo d'une dizaine de minutes devenue virale. On y voit un couple qui refuse d'obtempérer lors d'un contrôle routier. Pour se justifier, il explique ne pas contracter avec l'entreprise "Présidence France." Ce couple semble adhérer à une mouvance complotiste des États-Unis. (France 2)
Article rédigé par France 2 - " I. Sabourault, L. Desbois, X. Lepetit, S. Ripaud"
France Télévisions
France 2
C'est une vidéo d'une dizaine de minutes devenue virale. On y voit un couple qui refuse d'obtempérer lors d'un contrôle routier. Pour se justifier, il explique ne pas contracter avec l'entreprise "Présidence France." Ce couple semble adhérer à une mouvance complotiste des États-Unis.

Devenue virale sur Internet, cette vidéo d'une dizaine de minutes a été vue plus de 10 millions de fois. On y voit un couple refuser d’obtempérer au nom d’une obscure raison juridique et d’un argument répété en boucle : "On ne contracte pas". Ce couple n’a pourtant pas le droit de refuser un contrôle routier au nom de croyances. Il est la même pour tous en vertu de cet article du code de la route : "le fait pour tout conducteur de refuser de se soumettre à toute vérification prescrite est puni de trois mois d'emprisonnement et de 3750 € d'amende." 

Mouvance complotiste


Ils appartiennent en fait à une mouvance complotiste anti-système. Apparu aux États-Unis, le mouvement des citoyens souverains croit que les états sont des entités privées comme le prouverait un décret qui rend obligatoire le numéro de Siren, y compris pour des collectivités locales. Après neuf minutes d'échanges, les gendarmes interviennent. Le couple sera placé en garde à vue. Le conducteur sera jugé en octobre, il encourt cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.