Fiona : pourquoi l'alerte enlèvement n'est-elle pas déclenchée ?
Si un appel à témoins a été lancé pour retrouver l'enfant, pourquoi le dispositf exceptionnel Alerte enlèvement n'a-t-il pas été lancé ? Voici les réponses de francetv info.
Si un appel à témoins a été lancé pour retrouvée la petite Fiona, pourquoi le dispositf exceptionnel Alerte enlèvement n'a-t-il pas été lancé ? La fillette, âgée de 5 ans, a disparu dimanche 12 mai, en fin d'après-midi, à Clermont-Ferrand. Elle se trouvait alors dans le parc Montjuzet, situé sur les hauteurs de la ville et d'une superficie de 26 hectares. Depuis, les recherches mobilisent la police et 80 militaires du 92e régiment de Clermont.
"Nous n'avons pas de témoignage" signalant que la fillette aurait été enlevée, a indiqué, mardi 14 mai, le procureur de la République de Clermont-Ferrand. "On n'a pas, à ce stade, d'éléments positifs qui permettent de dire avec certitude qu'il s'agit d'un enlèvement", comme un témoin qui aurait "vu l'enfant monter dans une voiture avec un individu suspect", a-t-il encore dit. Mais, "par déduction, cette hypothèse est une hypothèse majeure", car l'enfant n'a pas été retrouvée dans le parc, a-t-il ajouté.
"Une hypothèse majeure", mais pas de certitudes, ce qui explique que l'Alerte enlèvement n'ait pas été déclenchée. Interrogé sur l'absence de lancement de l'alerte, le procureur a répondu : "Je regrette de ne pas avoir pu le faire", évoquant le fait que le plan Alerte enlèvement n'était déclenché qu'en cas de témoignages.
Au total, quatre critères doivent être réunis pour le déclenchement d'une Alerte enlèvement :
- il doit s'agir d'un enlèvement avéré, et non d'une simple disparition, même inquiétante ;
- la vie ou l'intégrité physique de la victime doit être en danger ;
- le procureur de la République doit être en possession éléments d'informations dont la diffusion peut permettre de localiser l'enfant ou le suspect ;
- la victime doit être mineure.
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