À la découverte des châtaigniers cévenols

Alors que la récolte de châtaignes touche à sa fin, les premiers marrons frais ont fait leur apparition sur les marchés. Les châtaignes, c'est un peu l'or noir des Cévennes. Ici, pendant des décennies, c'était l'aliment de base des animaux et bien sur des hommes. Les touristes viennent ici pour le goût de l'authentique. Le fruit que l'on cultive, celui que l'on achète est en fait plutôt un marron, car la châtaigne est sauvage, le marron lui est le produit d'une greffe.

Dans les Cévennes il y a eu jusqu'à 4 000 hectares de châtaigniers. C'était au temps de la soie et des mines de charbon, et puis, tout a périclité. L'activité reprend doucement aujourd'hui avec un petit millier d'hectares exploités. L'exploitation de Serge est enfin viable parce qu'il décline le châtaignier sous toutes ses formes. Il vend les fruits, le bois et les paniers.  Le marron cévenol pousse à l'ombre de ses concurrents corses ou ardéchois, et cherche à se faire une place.