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Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon qui accuse DSK de tentative de viol, a été entendue mercredi par la police

La Conseillère régionale socialiste dans l'Eure, avait affirmé après l'arrestation de l'ex-directeur général du FMI à New York avoir dissuadé sa fille de porter plainte juste après l'agression présumée qui remonte à 2003.La Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDT) a déjà entendu lundi , 32 ans.
Article rédigé par France2.fr
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Anne Mansouret, conseillère générale socialiste de l'Eure, raconte que sa fille aurait été agressée par DSK. (AFP - Kenzo Tribouillard)

La Conseillère régionale socialiste dans l'Eure, avait affirmé après l'arrestation de l'ex-directeur général du FMI à New York avoir dissuadé sa fille de porter plainte juste après l'agression présumée qui remonte à 2003.

La Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDT) a déjà entendu lundi , 32 ans.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur sa plainte, un autre dossier embarrassant pour l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), également poursuivi aux Etats-Unis pour tentative de viol.

Tristane Banon affirme que les faits présumés se sont déroulés en février 2003 lors d'une rencontre avec Dominique Strauss-Kahn dans le cadre de la rédaction d'un livre.

Une heure après la fin de l'audition de la jeune femme, lundi dernier, des policiers se sont rendus sur les lieux de l'agression présumée, au 13, rue Mayet dans le VIe arrondissement de Paris, selon Lepoint.fr.

Ne disposant pas de tous les codes d'entrée, ils n'ont pu accéder qu'aux boîtes aux lettres mais devaient rapidement entendre les propriétaires ou occupants des lieux, précise l'hebdomadaire.

Dès l'annonce de la plainte de Tristane Banon, Dominique Strauss-Kahn a fait déposer plainte pour dénonciation calomnieuse par ses avocats français. Mais celle-ci ne sera pas traitée sur le fond tant que l'affaire Banon ne sera pas élucidée, selon les avocats des deux parties.

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a, en outre, interdit à Paris Première de rediffuser mercredi l'émission au cours de laquelle Tristane Banon raconte son agression présumée. La chaîne a peu après annoncé que l'émission serait néanmoins diffusée le mercredi 27 juillet (22h35).

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