Haute-Savoie : les dangers du surtourisme dans les Alpes
C’est l’un des joyaux des massifs des Aiguilles Rouges (Haute-Savoie) : le lac des Chéserys, à 2 300 mètres d’altitude, face au Mont-Blanc. Dans ce lieu où les randonneurs sont de plus en plus nombreux, Laurent Delomez, garde de la réserve, et son équipe, sont à pied d’œuvre. Ce jour-là, ils installent des poteaux en bois afin de canaliser les promeneurs sur les sentiers. "Ce n’est pas réellement une barrière psychique, (…) mais c’est [pour] créer une prise de conscience, que le chemin est là", explique-t-il.
La fréquentation a doublé en dix ans
La régulation des touristes est devenue nécessaire, car la fréquentation a doublé en dix ans dans la réserve naturelle. Les randonneurs s’aventurent ainsi en dehors des sentiers. "Avec le temps, ça crée des nouvelles sentes, et (…) il n’y a plus de végétation. Et après avec les orages, il y a beaucoup d’érosion", explique Capucine Pernelet, éco-garde de la réserve. À 2 300 mètres d’altitude, le milieu est particulièrement fragile. Il s’agit ainsi de préserver la végétation et la faune.
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