Un accident de télécabine à Val Thorens fait huit blessés dont deux graves

L'accident est survenu mardi vers 7h45 et ses causes sont pour l'heure inconnues.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le téléphérique menant au point d'observation panoramique de la station de ski de Val Thorens (Savoie), le 10 août 2018. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

A quelques jours de la réouverture programmée des pistes, une télécabine qui transportait des ouvriers s'est encastrée à grande vitesse, mardi 19 novembre, à son arrivée en gare dans la station de Val Thorens, en Savoie, faisant huit blessés dont deux graves, a annoncé le préfet de Savoie, François Ravier, lors d'un point presse.

L'accident est survenu vers 7h45 et ses causes sont pour l'heure inconnues, a-t-il précisé. Le bilan s'établit à "deux blessés graves sans pronostic vital engagé, qui ont été évacués dans les hôpitaux de Grenoble et de Chambéry", et de "six blessés légers", a-t-il ajouté. Un premier bilan avait fait état de six blessés dont deux gravement. Par ailleurs, une personne "très choquée, a également été prise en charge", a-t-il ajouté.

Une cellule de gestion de crise a été activée, ainsi qu'un centre opérationnel départemental et un plan nombreuses victimes, pour une meilleure coordination des secours. Quelque 120 personnes ainsi que deux hélicoptères et des véhicules à chenillettes ont été impliqués dans les opérations de secours. Une cellule d'urgence médico-psychologique a également été mise en place à Orelle.

Des enquêteurs attendus sur place

Le parquet d'Albertville a été saisi et une équipe du bureau d'enquête et d'accident est attendue sur place mercredi matin "pour analyser les causes de ce qui s'est produit", a ajouté le préfet. La benne "est entrée à vitesse assez grande dans la gare sommitale", a indiqué de son côté Claude Jay, le maire de Belleville, où est située Val Thorens.

Selon le directeur général de la SETAM, société qui exploite les téléphériques, la station opérait en mode "chantier" ou "manuel", c'est-à-dire moins sécurisé que lorsqu'elle est ouverte au public et est alors gérée de manière automatisée. La cabine était conduite par un pilote "extrêmement expérimenté"; "très choqué" par l'accident et qui a été pris en charge par la cellule psychologique. Quant aux conditions météo, elles étaient "à la neige" mais "normales" pour la saison en haute montagne, a-t-il souligné.

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