Rachat de General Electric par EDF : le maire de Belfort évoque "un soulagement", un "rayon de soleil" après de nombreux "licenciements"
"On est soulagé", confie vendredi 31 mai au micro de France Inter le maire de Belfort Damien Meslot, au lendemain de l'annonce par Emmanuel Macron du rachat des activités nucléaires de General Electric par EDF. Dans un entretien aux quotidiens régionaux du groupe Ebra, le chef de l'État a précisé que ce rachat, dont le principe avait été annoncé en 2022, sera effectif dès ce vendredi. Il concerne notamment "les activités de maintenance et de fabrication des turbines Arabelle", fabriquées à Belfort.
Le maire belfortain se réjouit de savoir que "l'affaire est conclue". Il cherche désormais à connaître "les détails" de cet accord pour savoir "quel est le périmètre du rachat". Mais il se réjouit de l'annonce de voir ces turbines repasser sous pavillon français, annonce attendue depuis "des mois". Elle représente, selon Damien Meslot, "une bonne nouvelle à la fois pour le site de Belfort, mais aussi pour l'ensemble de la filière nucléaire française". "Ça fait des années que les salariés étaient dans l'incertitude", rappelle l'élu.
"Rayon de soleil" après "beaucoup de licenciements"
Damien Meslot revient sur les difficultés rencontrées par les employés du site belfortain. "Quand une partie avait été vendue à General Electric [en 2015], il y avait eu beaucoup d'émotion", se souvient l'édile. Il rappelle qu'à l'époque "les Américains promettaient monts et merveilles", mais que "finalement on a eu le droit à [énormément] de licenciements". "On avait l'impression d'être dans une spirale qui nous entraînait inéluctablement vers le déclin", regrette le maire de Belfort. Il considère donc que "ce rachat [par EDF] est un rayon de soleil dans une histoire récente qui s'est traduite par beaucoup de licenciements".
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