Camille Strauss-Kahn, l'ex-femme de DSK et d'autres témoins ont été auditionnés par la police depuis vendredi

La fille de Dominique Strauss-Kahn, Camille, a été entendue comme témoin lundi dans le cadre de l'enquête après la plainte déposée par la journaliste Tristane Banon pour tentative de viol.

Camille Strauss-Kahn était une amie de Tristane Banon à l'époque des faits allégués.

L'ex-épouse de Dominique Strauss-Kahn, Brigitte Guillemette, marraine de Tristane Banon, a également été entendue comme témoin vendredi par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Selon Le Point.fr, la deuxième épouse de Dominique Strauss-Kahn, citée à plusieurs reprises par Anne Mansouret, a démenti totalement la version donnée par celle-ci aux enquêteurs. Elle a notamment affirmé n'avoir jamais servi d'intermédiaire entre Tristane Banon et son ex-mari à l'époque des faits, en 2003.

Brigitte Guillemette a déclaré qu'elle n'avait jamais reçu d'appel de la mère de Tristane Banon, affirme LePoint.fr. C'est au contraire elle qui a pris contact avec Anne Mansouret pour faire cesser la rumeur, assure le site.

Brigitte Guillemette, qui "dément catégoriquement" des propos que Mme Mansouret lui prête dans l'article de lexpress.fr va porter plainte pour diffamation contre Anne Mansouret, a dit mardi soir à l'AFP son avocat, Me Francis Terquem. "Elle dément avoir été informée d'un incident entre DSK et une étudiante", a-t-il dit, précisant que la plainte serait déposée mercredi matin. "Mme Guillemette s'interroge sur l'intérêt de Mme Mansouret à mettre en cause les tiers les plus divers", a déclaré Me Terquem. "Cette stratégie ne lui apparaît pas conforme aux intérêts de Mme Banon".

Parallèlement, un journaliste d'un site internet ayant travaillé avec Tristane Banon a été auditionné vendredi.

Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon a aussi . La Conseillère régionale socialiste dans l'Eure, avait affirmé après l'arrestation de l'ex-directeur général du FMI à New York avoir dissuadé sa fille de porter plainte juste après l'agression présumée qui remonte à 2003.

La députée PS, Aurélie Filippetti, sera entendue vendredi dans le cadre de cette enquête préliminaire ordonnée par le parquet de Paris.