Déserts médicaux : comment les médecins étrangers sont-ils accueillis ?
Vendredi 13 octobre sera présentée une série de mesures pour lutter contre les déserts médicaux. Depuis des années, les médecins étrangers sont un peu l’ultime solution pour pallier le manque de généralistes dans certaines régions. Comment se passe leur insertion ? Sont-ils forcément bien acceptés ?
Rosières (Ardèche) : son charme rural et ses brumes matinales sont désormais la seconde patrie du docteur Razvan Stroiu, médecin généraliste. Il a quitté la Roumanie il y a sept ans pour s’installer en Haute-Loire : "Ça a été pas mal d’appréhension pour moi au départ, mais finalement ça s’est très bien passé." Ici, il apprécie surtout de travailler dans une maison de santé. Car depuis son arrivée, grâce à cette structure, Rosières a attiré un second généraliste, un chirurgien-dentiste, deux ostéopathes et pour le maire, le pari est gagné : Rosières n’est pas devenu un désert médical.
Le médecin du village
Mais l’intégration du médecin roumain au cœur de la campagne française ne s’est pas faite sans réticences, comme l’avoue une patiente : "Au début pour moi ça a été un blocage, mais ça a vite passé. J’avais peur qu’il ne sache pas parler français". Mais maintenant qu’elle est en confiance, pas question d’imaginer qu’il puisse repartir. Il a fait bâtir sa maison à la sortie du village. Son fils Alexandre est né en France et avec son épouse, ils ont obtenu l’an dernier la nationalité française.
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