En pleine sortie scolaire, un lycéen refoulé à l'entrée d'une centrale nucléaire
Karim, 16 ans, n'a pas pu accéder à une centrale dans l'Isère, au motif qu'il serait défavorablement connu des services de police, raconte France Bleu. Faux, répond le jeune homme, qui se dit "blessé" par ces accusations.
La sortie de classe n'avait rien d'inhabituelle : Karim, 16 ans, élève dans un lycée professionnel de Firminy (Loire) s'est rendu, vendredi 21 février, à la centrale nucléaire de Saint-Alban-de-Roche (Isère). Sauf qu'une fois sur place, contrairement à ses camarades, le lycéen n'a pas pu entrer au cœur du site, raconte France Bleu Saint-Etienne.
La guide lui a barré l'accès. Motif de ce refus : Karim serait connu défavorablement des services de police, explique le responsable communication de la centrale, ce que le jeune homme réfute. "La guide et sa secrétaire m'ont mis un coup de pression en me disant que j'étais peut-être un criminel, assure-t-il. Or mon casier judiciaire est vide, je n'ai jamais eu affaire à la justice. (...) Je ne suis pas un criminel."
La centrale nucléaire répond avoir appliqué le règlement. A chaque visite, selon France Bleu, les cartes d'identité sont demandées au préalable et transmises à la gendarmerie, qui gère la sécurité du site. Elle émet ensuite des avis favorables ou non pour la visite du site. Karim, qui se dit "blessé", compte porter plainte pour discrimination.
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