Essonne : la police prise pour cible
Une attaque "intolérable et inqualifiable" : ce sont les mots du chef de l'État, pour désigner l'attaque au gaz Molotov de quatre agents de police ce samedi 8 octobre, à Viry-Châtillon (Essonne).
La cité de la Grande Borne est encore sous haute surveillance. Les forces de l'ordre mettent tout en oeuvre pour retrouver les coupables de la violente agression. Ce samedi 8 octobre, une quinzaine d'individus cagoulés brisent les vitres de la voiture de police afin d'y jeter des cocktails Molotov. Les agents n'ont eu que quelques secondes pour s'extraire des flammes.
Une policière de 38 ans a été grièvement blessée aux mains et au visage et un deuxième fonctionnaire de 28 ans est plongé dans un coma artificiel. Son pronostic vital est engagé. Tous deux ont été transportés à l'hôpital Saint Louis à Paris.
Pronostic vital engagé
" Les policiers qui étaient présents à cet endroit n'y étaient pas que pour surveiller cette caméra, ils étaient là pour surveiller ce quartier", a déclaré Jean-Marie Vilain, maire de Viry-Châtillon (Essonne)
Pour certains syndicats policiers, leurs collègues ont été mis en danger. Au quartier de la Grande Borne, certains habitants appellent à un sursaut : "ce n'est plus un jeu, sortons et marchons, pour dire à nos enfants d'arrêter! " Les agresseurs sont, pour l'heure, toujours en fuite.
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