Eva Joly est sortie de l'hôpital
La candidate écologiste y avait été admise dimanche soir, après une chute sans gravité dans un cinéma parisien.
Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, est sortie lundi 2 avril en fin de journée de l'hôpital Cochin (Paris), où elle avait été admise dimanche soir après une chute sans gravité dans un cinéma parisien. Elle est ensuite rentrée à son domicile proche de Montparnasse, a indiqué son directeur de campagne, Stéphane Sitbon-Gomez.
La candidate a quitté l'hôpital discrètement pour échapper aux photographes et cameramen qui l'attendaient. Elle a préféré s'exprimer dans un communiqué. "Ma détermination est intacte. Plus que jamais, il me revient d'apporter la preuve que l'écologie est la solution pour sortir des crises que traverse notre pays", a-t-elle écrit. Elle a aussi souligné son "enthousiasme" à reprendre la campagne.
Une chute après une séance de cinéma
Eva Joly sortait d'un cinéma parisien dimanche 1er avril quand elle a chuté dans les escaliers. La candidate écologiste de 68 ans a été touchée à la tête et admise à l'hôpital Cochin. La secrétaire nationale d'EELV, Cécile Duflot, avait assuré un peu plus tôt que l'"état de forme" d'Eva Joly était "très bon". Selon France Inter, Eva Joly sortait d'une séance de 38 témoins, le dernier film de Lucas Belvaux.
Ses activités ont été annulées pour la journée, mais seront maintenues le reste de la semaine. La candidate écologiste a dû annuler sa présence à la matinale de RTL lundi. Elle devait y être interviewée par Jean-Michel Aphatie. Elle a finalement été remplacée à l'antenne par le président du groupe écologiste au Sénat, Jean-Vincent Placé.
La campagne, "c'est de plus en plus difficile"
Cet accident intervient alors que la candidate est au plus bas. Sur le plateau de Canal +, dimanche, Eva Joly, créditée d'environ 2% des intentions de vote dans les sondages, n'a pas caché les difficultés de sa candidature : "La campagne s'est durcie, c'est de plus en plus difficile".
Interrogée sur le ministère de la Justice qui pourrait éventuellement, comme ancienne juge d'instruction, l'intéresser en cas de victoire de la gauche, elle a confié : "Je pense que personne ne penserait à me le donner parce que je pense que je représente trop d'étrangeté. J'ai un accent, je ne suis pas née ici, je n'ai pas fait l'ENA, je suis une femme et une femme qui n'est pas jeune." Et d'ajouter : "Je voudrais dire aux Français que c'est un handicap très lourd et que la place qui m'est faite dans cette campagne souffre aussi de tous ces handicaps cumulés."
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