A Marseille et Nantes, les préfets donnent raison aux taxis contre UberPOP
Les préfectures des Bouches-du-Rhône et de Loire-Atlantique ont pris des arrêtés rappelant l'illégalité du service de VTC. Satisfaits, les taxis mettent fin à leurs blocages.
Deux victoires locales pour les taxis, en colère contre les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC). Après leur mobilisation à Marseille (Bouches-du-Rhône) et à Nantes (Loire-Atlantique), et des réunions avec les autorités locales, mardi 9 juin, les deux préfectures ont pris des arrêtés pour rappeler l'illégalité des services "type UberPOP". La société de VTC avait lancé son service lundi dans trois grandes villes de France – Marseille, Nantes et Strasbourg –, provoquant la colère des taxis, qui ont organisé des opérations escargots, mardi matin.
Des contrôles "intensifs tout au long du mois de juin"
La préfecture des Bouches-du-Rhône précise dans son arrêté "que les conducteurs qui exerceraient illégalement la profession de taxi ou de conducteur de VTC s'exposeraient à des sanctions pénales d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende pouvant être assorties de peines complémentaires de suspension du permis de conduire pendant cinq ans ainsi que de la confiscation du véhicule".
"On a obtenu l'engagement du renforcement des contrôles et le rappel de l'illégalité des sessions de recrutement d'UberPOP", s'est félicité Rachid Boudjema, secrétaire général du Syndicat des taxis marseillais. La préfecture prévoit en effet "des contrôles renforcés et ciblés" à partir de mardi "sur l'exercice illégal du transport de personnes à titre onéreux", qui seront "poursuivis de manière intensive tout au long du mois de juin". La préfecture de Loire-Atlantique a elle aussi lancé un avertissement, selon Ouest France : "Les contrôles seront renforcés pour sanctionner ces infractions."
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