Effondrements à Lille : la sécurité des habitants remise en question
Dans la nuit du dimanche 13 novembre, un corps a été découvert dans les décombres des deux immeubles qui se sont effondrés dans le centre de Lille (Nord) la veille, le samedi. Il s’agit d’un psychiatre de 45 ans, Alexandre Klein, qui passait la nuit dans un appartement prêté par des amis. Les recherches se sont terminées dimanche dans la matinée et l'enquête pour mise en danger de la vie d’autrui a été élargie au chef d’homicide involontaire. La catastrophe aurait été provoquée par un affaissement du 44 rue Pierre Mauroy. Des images datant de juillet dernier montrent une corniche gondolée au premier étage et un filet près du toit pour protéger une partie de façade manquante.
La victime logeait dans le 42 rue Pierre Mauroy
"Si une pierre tombe, cela ne signifie pas que le bâtiment est en danger sur le plan structurel” explique un urbaniste. La victime logeait au 42, immeuble qui n'avait pas été évacué. La rue n’avait pas non plus été évacuée. Mettre en sécurité plus d’immeubles n’est pas obligatoire selon la loi. Au moment de l’intervention pour évacuer le numéro 44, samedi vers 3 heures du matin, les pompiers assurent avoir reçu une information selon laquelle le 42 était vide. "C’est nous qui avons pris l’arrêté de péril, sur la demande des pompiers, sur le 44. Car il y avait un mur qui s’était ouvert et qui concernait le 44. Les pompiers n’ont pas trouvé d'éléments pour évacuer les autres habitants. Je leur fais confiance, c’est leur métier", explique la maire de Lille Martine Aubry.
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