Inondations dans le Pas-de-Calais : "Ça traîne du côté des assureurs", s'indigne Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France

Certains sinistrés du mois de novembre ne sont toujours pas indemnisés, dénonce l'élu LR. "Les gens veulent continuer à vivre, et moi, j'ai besoin de garder la population qui souhaite rester dans le Pas-de-Calais", ajoute-t-il.
Article rédigé par franceinfo
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Le président de la Région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, le 28 février 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Après les inondations de ces derniers mois, dans le Pas-de-Calais, "ça traîne du côté des assureurs", s'indigne Xavier Bertrand, mercredi 28 février sur franceinfo. "Pourquoi tous les assureurs ne jouent pas le jeu ? Nous avons écrit, avec Jean-Claude Leroy, le président du département du Pas-de-Calais, à France assureurs, qu'ils bougent leurs adhérents !", lance le président Les Républicains (LR) de la région Hauts-de-France. "On parle des sinistres depuis le mois de novembre. Il y a des particuliers qui ne sont toujours pas indemnisés !", pointe-t-il.

Au Premier ministre, l'élu a "demandé qu'il y ait des permanences" de l'État "sur le terrain, pour qu'on explique concrètement comment se fera l'indemnisation" et "dans quelles conditions". "Quand vous savez que vous ne pouvez pas retourner chez vous, vous devez vous organiser : 'comment on fait pour les enfants, l'école des enfants, je dois chercher une nouvelle maison, me prendre une location pour l'instant…'", énumère-t-il. "Ça fait trois semaines" depuis le dernier déplacement de Gabriel Attal aux côtés des sinistrés, et "il n'y a toujours pas ces permanences".

Sur la question des travaux à la suite de ces intempéries, il estime qu'"il faut qu'il y ait un patron, qui peut être le préfet. Même s'il y a des décisions impopulaires, je suivrai sa décision dans la seconde, de façon qu'on puisse dire 'maintenant, ça va bien, on fait les travaux absolument nécessaires pour que ça ne se reproduise pas'". Quant aux destructions de logements, elles "seront très certainement très peu nombreuses". "Les gens veulent continuer à vivre, et moi, j'ai besoin de garder la population qui souhaite rester dans le Pas-de-Calais", ajoute-t-il.

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