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Vidéo Départ des Parisiens vers d'autres régions : "Paris ne se vide pas et une vision de l'Insee montre que ça va réaugmenter à partir de 2024-2025", selon Anne Hidalgo

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Article rédigé par franceinfo
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"On n'est pas du tout dans une fuite de Paris", estime la maire de Paris.

La crise du coronavirus et le confinement ont donné envie à beaucoup de Parisiens de quitter Paris. Ils sont nombreux à se tourner vers d'autres régions, notamment, pour avoir un meilleur cadre de vie. "Paris ne se vide pas et une vision de l'Insee montre que ça va réaugmenter à partir de 2024-2025", assure jeudi 18 juin sur franceinfo Anne Hidalgo, maire PS de Paris, candidate à sa réélection.

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"Paris ne se vide pas. Le phénomène auquel vous faites référence est une variation de 10 000 habitants par an qui est tout à fait saisonnière, affirme l'élue parisienne. C'est un élément qui fait partie de la dédensification de la ville. On a fait de la résorption d'habitats insalubres, on a réparé et refait des logements en les agrandissant, donc ça veut dire moins de monde dans ces logements. Et les phénomènes comme Airbnb ont pris beaucoup de logements aux Parisiens sur le logement locatif et ont rendu les choses plus difficiles."

Ce n'est pas de l'exil, je réfute ce mot-là, Paris a toujours été une ville dans laquelle certains viennent, s'installent durablement, et d'autres viennent et repartent.

Anne Hidalgo

à franceinfo

"Paris est très attractive, 10 000 personnes qui partent chaque année, ça fait partie des variations et une vision de l'Insee montre que ça va réaugmenter à partir de 2024-2025. On n'est pas du tout dans une fuite de Paris", estime Anne Hidalgo. "Quand j'ai été élue maire en 2014, on me disait Paris se meurt, c'est en train de devenir une ville musée. L'attractivité est là, vous croyez qu'on a gagné les Jeux olympiques comment ? En n'étant pas attractifs ?"

"Paris compte 80% de classes moyennes et de catégories populaires et c'est lié à notre politique du logement, s'est défendue la maire de Paris. Nous avons fait depuis 2001, et de manière accrue à partir de 2014, du logement pour les classes moyennes et du logement social. Nous avons 22,5% de la population qui est dans le parc social à Paris, ce qui est, pour une très grande capitale comme la nôtre, assez exceptionnel."

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