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L'Autorité de sûreté nucléaire étudie l'hypothèse d'un moratoire sur l'EPR de Flamanville

Le président de l'ASN André-Claude Lacoste avait été interrogé mercredi au Parlement sur la nécessité d'un tel moratoire, le temps de tirer les leçons de l'accident nucléaire au Japon.Flamanville 3 est la seule centrale nucléaire en construction en France et l'un des deux EPR (réacteur de nouvelle génération) construit dans le monde.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le chantier de l'EPR de Flamanville (8 mars 2011) (AFP / Kenzo Tribouillard)

Le président de l'ASN André-Claude Lacoste avait été interrogé mercredi au Parlement sur la nécessité d'un tel moratoire, le temps de tirer les leçons de l'accident nucléaire au Japon.

Flamanville 3 est la seule centrale nucléaire en construction en France et l'un des deux EPR (réacteur de nouvelle génération) construit dans le monde.

Interrogé sur un éventuel moratoire,Thomas Houdré, directeur à la direction des centrales de l'ASN, a déclaré que "c'est un questionnement, une réflexion. On n'est pas sûr. Ca fait partie du champ des hypothèses".

"Si la question d'un moratoire se pose, et nous nous la posons, ce serait sur la construction de Flamanville 3", avait déclaré mercredi André-Claude Lacoste.

Selon lui, "c'est typiquement le genre de réflexions que nous aurons à mener dans les mois qui viennent au sein de l'ASN", chargée par le Premier ministre de procéder à un audit de toutes les installations nucléaires françaises à la lueur de ce qui s'est passé au Japon.

Le chantier de l'EPR de Flamanville emploie 3400 personnes. EDF, le maître d'oeuvre, a annoncé en juillet 2010 qu'il repoussait de deux ans, à 2014, la mise en service de ce réacteur que la France veut exporter.

Un deuxième réacteur EPR est en projet à Penly, en Seine-Maritime. Un autre est en construction en Finlande.

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