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"La France est sous le coup d'une menace terroriste majeure", selon la Direction centrale du renseignement intérieur

Ces propos sont tenus par le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini dans Le Monde publié samedi daté de dimanche-lundi.Il y a une semaine dans le Journal du Dimanche, le patron de la DCRI avait affirmé que la menace d'un attentat sur le sol français n'avait "jamais été aussi grande".
Article rédigé par France2.fr
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Bernard Squarcini, chef de la Direction centrale du  renseignement intérieur (DCRI) en juillet 2010 (AFP/BERTRAND LANGLOIS)

Ces propos sont tenus par le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini dans Le Monde publié samedi daté de dimanche-lundi.

Il y a une semaine dans le Journal du Dimanche, le patron de la DCRI avait affirmé que la menace d'un attentat sur le sol français n'avait "jamais été aussi grande".

Des propos qui confirment ceux de jeudi du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux qui avait déclaré que la "menace s'est réellement renforcée ces derniers jours et ces dernières heures".

Dans ses propos rapportés par Le Monde, M. Squarcini est formel : "Tous les clignotants sont au rouge. La France est sous le coup d'une menace terroriste majeure", en donnant comme preuve l'enlèvement vendredi de cinq Français dans le nord du Niger et "des informations concordantes qui nous parviennent".

Selon Le Monde, les groupes islamistes du sud du Sahel auraient récemment procédé à des recrutements importants, la principale menace venant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Outre les risques accrus sur les expatriés français de cette zone, M. Squarcini redoute que ces groupes n'organisent des "attentats sur notre territoire", ce qui "fait partie de leurs objectifs".

Cumul
Avec l'adoption, le 14 septembre, d'une loi interdisant le voile islamique intégral dans l'espace public, la participation du contingent français aux opérations en Afghanistan, l'attaque en juillet par un commando français d'une base de l'Aqmi qui a fait sept morts parmi les jihadistes, les griefs des membres d'Al Qaïda contre Paris ne manquent pas.

Après le raid dans le Sahara qui a échoué à libérer l'otage Michel Germaneau, Aqmi avait juré vengeance, écrivant dans un communiqué : "A l'ennemi d'Allah, Sarkozy, je dis : vous avez manqué une occasion et ouvert la porte de l'horreur pour vous et votre pays".

Les responsables de la lutte antiterroriste s'inquiètent également du récent retour en France et en Europe de jeunes volontaires européens partis s'entraîner et combattre dans la zone pakistano-afghane.

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