Le député UMP Christian Vanneste dément "quitter de lui-même" l'UMP
Au cœur d'une polémique depuis une semaine après ses propos niant la déportation des homosexuels pendant la Seconde guerre mondiale, le député UMP du Nord est menacé d'exclusion ce mercredi.
Les annonces et les démentis se succèdent. Au cœur d'une polémique depuis une semaine, après ses propos niant la déportation des homosexuels pendant la Seconde guerre mondiale, le député UMP du Nord Christian Vanneste aurait annoncé mercredi 22 février qu'il allait "quitter de lui-même le parti majoritaire", selon l'AFP. Le Monde affirme de son côté qu'il aurait déclaré "quitter la vie politique". "Il nous a informés qu'il renonçait à son investiture et nous a donné sa parole d'homme qu'il allait quitter la politique", raconte Jean-François Copé en réunion, selon le quotidien du soir.
Vanneste dément
Grosse colère de l'intéressé, mercredi matin, quand l'annonce est rapportée dans les médias. "Cette décision m'appartient, ils n'ont pas à parler pour moi. Elle viendra quand j'aurai l'intention de la donner. Je ne supporte pas que ces gens qui n'ont même pas pris contact avec moi osent transmettre des informations qui m'appartiennent et qui ne leur appartiennent pas", peste Christian Vanneste, interrogé par Le Jounal du dimanche. Le député y juge son parti "totalitaire" et "irrespirable". Sur France Inter, il précise ne pas avoir rencontré Jean-François Copé depuis une semaine.
Soutien de la Droite populaire
L'UMP devait décider de son exclusion mercredi matin, lors d'une réunion du bureau politique. Une décision qu'étaient loin d'approuver neuf députés de l'aile droite de l'UMP, la Droite populaire, dont Jacques Myard, Brigitte Barèges, Jean-Paul Garraud, Lionnel Luca et Philippe Meunier. "Si l'UMP venait à exclure Christian Vanneste, elle serait en apostasie avec ses principes fondateurs. Nous ne pouvons pas l'accepter !", écrivent-ils conjointement dans un communiqué.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.